ISOLATION DE COMBLES
Testez votre éligibilitéL’arrêté du 15 septembre 2009 relatif à l’entretien des chaudières s’applique aux chaudières dont la puissance nominale est située entre 4 et 400 kilowatts.
Une fois par an et à la demande de l’occupant du logement équipé de la chaudière, un professionnel disposant des qualifications requises doit effectuer l’entretien de l’appareil. Il s’agit d’un contrôle portant sur la chaudière en elle-même mais aussi sur le nettoyage dont elle a fait l’objet ainsi que sur son réglage. Le cas échéant, le spécialiste prodiguera des conseils permettant d’améliorer les performances de la chaudière.
En plus des vérifications précitées, le professionnel chargé de l’entretien annuel de la chaudière procédera à une évaluation de son rendement et de ses émissions de polluants atmosphériques (NOx pour les chaudières à gaz, COV et poussières pour les chaudières à bois et autres biomasses).
Les valeurs recueillies sur la chaudière sont comparées avec celles des chaudières les plus performantes du marché.
Pour une chaudières à combustible gazeux comme la vôtre, l’émission de référence en terme d’émission de NOx est égale à 35 mg/kWh à 0% d’O2.
La norme CE EN 483 a catégorisé le taux de NOx (oxydes d’azote) occasionné par le fonctionnement des appareils de chauffage en 5 classes : de la Classe 1 qui représente le seuil maximum admissible en rejets NOx, soit 250 mg/kWh jusqu’à la classe 5 (la plus écologique) dont le taux est fixé à 70 mg/kWh.
Le spécialiste que vous avez consulté a certainement considéré qu’au vu des spécificités de votre chaudière, son taux d’émission de NOx n’était pas anormal.
Pour info, les appareils de combustion dégagent des NOx lorsqu’ils fonctionnent. Outre leur impact sur le réchauffement climatique, les NOx peuvent provoquer une irritation des muqueuses et des voies respiratoires.
Mais c’est surtout le taux de monoxyde de carbone (CO) présent dans l’air ambiant qui pose problème. Il s’agit en effet d’un gaz dangereux pour la santé. Si la teneur en CO constatée dépasse 50 ppm, alors le commanditaire de l’entretien sera tenu à maintenir sa chaudière à l’arrêt jusqu’à ce que l’installation puisse être remise en service dans des conditions normales de fonctionnement.
Bonjour, Le seuil NOx est respecté par les constructeurs et en fonction des règlementations. Si votre chaudières a été installée il y a 15 ans, il est donc normal que l’émission NOX soit supérieure aux nouvelles générations de chaudières (à condensation par exemple). Cela ne veut pas dire que c’est pas conforme. D’ici septembre 2018, le seuil sera de 56mg/kWh, si votre chaudière est à remplacer, votre installateur devra donc installer une chaudière inférieure ou égale à cette norme. Pour information, le seuil de “ppm” en CO ambiant est actuellement de 10. Au delà c’est un DGI (danger grave immédiat) et obligation de mettre l’appareil a l’arrêt avec étiquette de condamnation pour remise en service après réparation avec un professionnel. Sincères salutations
Et pour la question sur le “polluant de référence”, il faut que votre technicien vous indique de quoi il s’agit. A voir avec le type de chaudière (Type B11BS généralement pour une chaudière à tirage naturel ou VMC) qui est équipé d’un coupe-tirage, ou de type (C12) pour une chaudière à ventouse datant de 15 ans. En tout cas votre installateur ne doit pas vous dire que c’est pas conforme dans le cas où votre chaudière a été installée il y a 15 ans et la règlementation qui va avec. Toutefois, si votre chaudière est en mauvais état, c’est plus dans ce sens la qu’il faudra la remplacer. Je vous conseille alors la mise en place d’une chaudière à condensation (afin de réduire vos consommations de gaz), sans oublier le thermostat d’ambiance (ou mieux, une sonde d’ambiance modulante) permettant une bonne régulation du chauffage dans votre logement. Aussi, n’oubliez pas de lui demander un certificat de conformité modèle 4 (obligatoire lors d’un remplacement de chaudière).
Sincères salutations.
Hervé Y.