L’autre jour, en écoutant mes beaux-frères parler d’isolation, j’ai été surpris de constater qu’ils s’exprimaient en un langage codé dont il m’était impossible de comprendre le sens : ils parlaient notamment de lambda. Ayant peur de passer pour un néophyte si je leur pose la question, je préfère me tourner vers vous.
ISOLATION DE COMBLES
Testez votre éligibilitéLa performance des isolants s’exprime en conductivité thermique et en résistance thermique. La conductivité thermique (λ ou lambda) d’un matériau permet d’évaluer son pouvoir isolant. Plus sa capacité à conduire la chaleur est réduite, plus sa conductivité est faible. Plus petit est alors le lambda mais aussi plus grand est son pouvoir isolant.
Le coefficient de conductivité thermique s’exprime en W/m.K (Watt par mètre par Kelvin, un Kelvin étant égal à une variation d’un degré Celsius). Le mètre est le rapport entre épaisseur et surface.
La résistance thermique (appelée R) exprime quant à elle la capacité d’un matériau à résister au froid et à la chaleur. Un R élevé indique que le produit est isolant.
L’indice R s’exprime en m².K/W (Kelvin par Watt) et rapporte la conductivité du matériau à son épaisseur. R est donc égal à l’épaisseur en mètre divisé par sa conductivité thermique (lambda).
Dans la pratique, les R sont donnés pour une épaisseur égale. En clair, un mur de brique de 30 cm d’épaisseur a la même résistance thermique que 1 cm de laine de verre..
Enfin, le coefficient de transmission thermique (noté U) est l’inverse de la résistance thermique. Il s’exprime en W/m².K. Pour une isolation efficace, la résistance thermique (R) de référence est :
- pour une toiture (de 4,5 à 8).
- pour un mur extérieur (de 2,5 à 4).
- pour un sol sur terre plein (de 1,5 à 3).
- pour un sol sur local non chauffé (de 3,5 à 6).