En ajoutant aux ingrédients classiques composant le béton (sable, ciment, eau, graviers, adjuvants) des granules dans lesquelles se trouvent des bactéries produisant du calcaire, des chercheurs hollandais ont mis au point un béton capable de « cicatriser »…
Bien qu’il soit (et de loin !) le matériau le plus utilisé dans la construction, le béton a un inconvénient de taille : il est sujet à la corrosion et avec les années, il se fissure…
Qu’à cela ne tienne ! Pour remédier à ce problème, des chercheurs néerlandais ont eu l’idée d’ajouter des bactéries capables de produire du calcaire au mélange avec lequel on fabrique le béton. Au sec, la bactérie est dormante. Mais il suffit que de l’eau de pluie s’infiltre dans le béton pour que les micro-organismes se réveillent et secrètent du calcaire. Les fissures causées par les infiltrations d’eau sont alors bouchées.
« En laboratoire, nous sommes parvenus à boucher des fissures de 0,5 mm, deux ou trois fois plus larges que ce que les normes de sécurité autorisent » explique le professeur Henk Jonkers, l’un des découvreurs de ce béton « intelligent » capable de « s’autoréparer ».
Ce « super-béton » capable de se soigner tout seul est encore à l’essai. Toutefois si les testes à venir s’avèrent concluants, il pourrait être commercialisé d’ici deux à trois ans.
Encore un peu de patience…