Bonjour,
L’un de nos agents est tombé dans un escalier dont le dessus des marches, constitué d’une fine tôle, s’est déformé au fil des années. C’est ce qui a provoqué la chute…
Pour une raison de coût, il est envisagé de rénover cet escalier en re-fixant par dessus des plaques de la dimension des marches, bien sûr.
Quels matériaux sont les plus appropriés pour rénover cet escalier? (normes, références de produits, système antidérapant…)
Merci pour votre réponse.
ISOLATION DE COMBLES
Testez votre éligibilitéEn matière de normes et de législation applicables aux escaliers, c’est le lieu d’implantation, c’est à dire l’endroit où ils sont situés, qui compte.
En effet, Si les escaliers équipant les habitations individuelles destinées à être louées ou vendues sont tenus à se conformer à certaines normes de construction/fabrication et à respecter la réglementation relative à l’accessibilité aux personnes handicapées, ceux situés dans des logements individuels sont soumis à des normes non-obligatoires. En clair, leurs dimensions (hauteur des marches, dimensionnement du giron, largeur de l’escalier, etc.) ne sont pas imposées mais conseillées.
Dans le cas d’un escalier situé dans un local accueillant du public, aucune disposition particulière n’est précisée pour ce qui concerne le revêtement des marches. Il est par ailleurs précisé que leur hauteur ne doit pas dépasser 170 mm et que le giron ne doit pas être inférieur à 280 mm. D’autre part, les dimensions suivantes sont recommandées: 60 cm pour le blondel, 1200 mm pour la largeur de l’escalier, 900 mm de hauteur au minimum pour le garde-corps. Enfin, le dessin du garde-corps doit se conformer à la norme NF P01-012.
Dans le cas d’une entreprise, les escaliers doivent respecter les normes de fabrication des escaliers et des garde-corps évoquées plus haut et aussi se conformer à la législation sur l’accessibilité des handicapés (art. R235-3-18 du Code du travail). Quant aux escaliers d’évacuation, ils sont tenus à respecter les règles de protection contre les incendies (art. R. 232-12-2 du Code du travail).
Pour ce qui est du revêtement recouvrant les marches, il est le plus souvent préconisé d’opter pour des carreaux ou des revêtements lisses antidérapants.
Quelque soit le revêtement utilisé, c’est surtout le nez de marche qui peut poser problème. Ils doivent notamment être contrastés visuellement par rapport au reste de l’escalier, non glissants et ne pas présenter de débord excessif » (R. 111-19-2 et article 7-1 de la loi du 30 novembre 2007).
À titre indicatif, la vigilance des personnes mal voyantes est alertée via la modification de la texture du revêtement de sol à l’approche de l’escalier (norme Afnor NFP 98-351). C’est par exemple le cas en bordure de quais ferroviaires, équipées de bandes d’éveil à la vigilance.
Vous pouvez aussi opter pour des bandes adhésives pour contremarches (Visiomarche) ou des nez de marches antidérapants (Securimarche).